1 Série, saisonnalité, moyenne et dispersion
Les valeurs observées ou simulées par un modèle, que ce soient des débits, des températures ou des hauteurs de pluie, sont généralement représentées sous forme de série temporelle. La Figure 1.1 montre à titre d’exemple les séries de températures maximales journalières enregistrées en 2019 à la station météorologique Les Cèdres1 située dans la région de Montréal. Les températures, comme plusieurs autres variables météorologiques, présentent une variabilité importante et sont souvent fonctions des saisons, telle que le montre la Figure 1.1.
Ces températures peuvent être comparées aux températures historiques en utilisant divers indicateurs statistiques. Le premier de ces indicateurs est la moyenne, qui définit une valeur attendue autour de laquelle la série fluctue. Ainsi, à la Figure 1.1, la température maximale journalière moyenne est estimée en faisant la moyenne des valeurs journalières des 108 années d’opération de la station (1913-2019). Elle est représentée par le trait bleu de la Figure 1.1.
Le deuxième indicateur mesure la dispersion des valeurs autour de la moyenne. Il existe plusieurs façons de quantifier celle-ci, la plus connue étant l’écart-type, représenté par les deux traits en pointillés à la Figure 1.1. Ainsi, 71% des températures maximales journalières observées en 2019 se trouvent à moins d’un écart-type de la moyenne (c.-à-d. entre les deux traits en pointillés de la Figure 1.1). On voit également que les températures maximales journalières de certains jours sont parfois largement supérieures ou inférieures à la moyenne. C’est le cas de plusieurs jours au début du mois de juillet, où les températures sont supérieures à 30°C, et au mois de janvier, où les températures maximales quotidiennes sont près de -20°C. Ces valeurs s’écartent de plus d’un écart-type des moyennes.

La station Les Cèdres (7014290) est opérée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).↩︎